Vos murs en briques ont perdu de leur éclat ? Le jointoiement défectueux compromet non seulement l’esthétique de votre maçonnerie, mais aussi sa solidité. Un jointoiement abîmé peut entraîner des infiltrations d’eau, accélérer la dégradation des briques et même compromettre la stabilité de la structure. C’est pourquoi, un entretien régulier des joints de brique est essentiel pour assurer la durabilité et la beauté de vos murs. Pour en savoir plus sur l’importance de l’entretien, consultez les recommandations de l’Agence Qualité Construction (AQC).
Nous aborderons toutes les étapes clés, de la préparation minutieuse à l’application experte du mortier, en passant par les finitions soignées et l’entretien régulier. Que vous soyez un bricoleur amateur ou un professionnel expérimenté, vous trouverez ici les informations et les astuces nécessaires pour réaliser un jointoiement impeccable et durable. Besoin d’un professionnel ? Trouvez un artisan qualifié près de chez vous !
Comprendre le jointoiement brique : les fondations
Avant de vous lancer dans le rejointoiement, il est crucial de comprendre le rôle essentiel des joints de brique et les différents types de mortiers disponibles. Cette section vous fournira les bases nécessaires pour prendre des décisions éclairées et garantir la réussite de votre projet.
Rôle du jointoiement
Le jointoiement de brique ne se limite pas à un simple remplissage d’espace entre les briques. Il joue un rôle crucial à plusieurs niveaux. Premièrement, il assure l’étanchéité du mur, le protégeant ainsi contre les infiltrations d’eau et les dommages causés par les intempéries. Ensuite, il contribue à la stabilité structurelle de la maçonnerie, en répartissant les charges et en maintenant les briques solidement assemblées. Enfin, le jointoiement a un impact esthétique important, contribuant à l’apparence générale du mur et à son intégration dans l’environnement.
- Étancheité : Protéger contre l’eau et les intempéries.
- Stabilité structurelle : Répartir les charges et maintenir les briques ensemble.
- Esthétique : Contribuer à l’apparence générale du mur.
Les différents types de joints
Il existe différents types de joints, chacun ayant ses avantages et ses inconvénients en termes d’esthétique, de fonctionnalité et de facilité d’exécution. Le choix du type de joint dépendra de vos préférences personnelles, du style architectural du bâtiment et des conditions climatiques locales. Voici un aperçu des types de joints les plus courants.
- Joint concave (le plus courant) : Excellent drainage, mais peut retenir la saleté.
- Joint affleurant (flush) : Esthétique moderne, moins efficace pour le drainage.
- Joint en retrait : Aspect historique, plus complexe à réaliser et sensible à l’eau.
- Joint en saillie : Aspect original, risque de décollement si mal réalisé.
Type de Joint | Avantages | Inconvénients | Esthétique | Facilité d’exécution | Durabilité |
---|---|---|---|---|---|
Joint Concave | Excellent drainage, résistant aux intempéries | Peut retenir la saleté | Classique et discret | Facile | Élevée |
Joint Affleurant | Esthétique moderne et épurée | Moins efficace pour le drainage | Moderne | Moyenne | Moyenne |
Joint en Retrait | Aspect historique et texturé | Plus complexe à réaliser, sensible à l’eau | Rustique | Difficile | Faible à moyenne |
Joint en Saillie | Aspect original et décoratif | Risque de décollement si mal réalisé | Original | Moyenne à difficile | Moyenne |
Comprendre le mortier : composition et importance du dosage
Le mortier est un mélange de ciment, de sable et d’eau qui sert à lier les briques entre elles. La composition et le dosage du mortier sont des éléments cruciaux pour assurer la durabilité et la résistance du jointoiement. Un mortier mal dosé peut entraîner des fissures, un effritement prématuré et une perte d’étanchéité. Un mortier adapté permettra une bonne adhérence et une résistance accrue aux intempéries. Le choix du mortier dépendra du type de brique, de l’exposition aux intempéries et de la nécessité de laisser respirer le mur.
Le rôle du ciment est d’assurer la cohésion du mortier, tandis que le sable lui confère sa résistance mécanique. La chaux, quant à elle, améliore la plasticité du mortier et sa capacité à absorber les mouvements du bâtiment. Un dosage incorrect peut entraîner un mortier trop dur, qui risque de fissurer, ou un mortier trop mou, qui sera moins résistant aux intempéries. Le mortier doit également être adapté au type de brique utilisé.
- Ciment, sable, chaux : Rôles de chaque composant.
- Importance d’un dosage correct : Éviter la fissuration et la dégradation.
- Les mortiers pré-mélangés : Avantages (facilité), inconvénients (choix limité).
Une recette de base pour un mortier de jointoiement efficace et durable comprend généralement 1 part de ciment, 2 parts de chaux hydratée et 6 parts de sable, selon les recommandations de professionnels comme ceux de la Fédération Française du Bâtiment (FFB). Cependant, il est important d’adapter ce dosage en fonction du type de brique et du climat local. Dans les régions froides, par exemple, il peut être judicieux d’augmenter la proportion de chaux pour améliorer la résistance du mortier au gel-dégel. Il est possible d’utiliser un mortier prêt à l’emploi pour faciliter la préparation. Cependant, ces mortiers offrent moins de flexibilité en termes de dosage et de composition. Il existe différents types de mortiers pré-mélangés, notamment des mortiers hydrofuges pour les zones exposées à l’humidité et des mortiers colorés pour un rendu esthétique personnalisé. Pour un rejointoiement de brique ancienne, un mortier à base de chaux est fortement recommandé pour préserver la perméabilité du mur et éviter des dégradations à long terme.
Préparation : la clé d’un rejointoiement réussi
Une préparation minutieuse est essentielle pour garantir un jointoiement de qualité et durable. Cette étape consiste à évaluer l’état des joints existants, à retirer le mortier défectueux et à préparer la surface des briques à recevoir le nouveau mortier. Négliger cette étape peut compromettre la réussite de votre projet. Un diagnostic précis permet d’identifier les causes de la dégradation des joints et d’adapter les techniques de réparation.
Évaluation de l’état des joints existants
La première étape consiste à examiner attentivement l’état des joints existants. Il est essentiel d’identifier les zones endommagées, telles que les fissures, les effritements et les trous. Il faut également évaluer l’étendue des dégâts, afin de déterminer si un rejointoiement partiel ou complet est nécessaire. Enfin, il est primordial de rechercher les causes de la dégradation, telles que l’humidité, le gel ou les mouvements du sol, afin de prendre les mesures correctives appropriées.
- Identification des zones endommagées : fissures, effritement, trous.
- Évaluation de l’étendue des dégâts : Rejointoiement partiel ou complet ?
- Recherche des causes de la dégradation : Humidité, gel, mouvements du sol.
Retrait du mortier défectueux : les techniques et les outils
Le retrait du mortier défectueux est une étape délicate qui nécessite des outils appropriés et une technique précise. L’objectif est d’enlever tout le mortier friable ou endommagé, sans endommager les briques. Plusieurs outils peuvent être utilisés pour cette tâche, allant des outils manuels aux outils électriques. Le choix de l’outil dépendra de l’étendue des dégâts et de votre niveau de confort avec les différents outils. Pour les joints très fins, un gratte-joint spécifique est recommandé.
Les outils manuels, tels que le burin, le marteau et le gratte-joint, sont idéaux pour les petites surfaces et les zones difficiles d’accès. Les outils électriques, tels que la meuleuse d’angle (avec précaution !) et le marteau burineur, permettent de travailler plus rapidement sur les grandes surfaces. La profondeur de retrait nécessaire est généralement d’au moins deux fois la largeur du joint. Après le retrait du mortier, il est essentiel de nettoyer minutieusement les joints à l’aide d’une brosse métallique, d’un aspirateur et d’eau. L’utilisation d’un aspirateur de chantier permet d’éliminer efficacement la poussière et les débris.
- Outils manuels : Burin, marteau, gratte-joint (spécificités et utilisations).
- Outils électriques : Meuleuse d’angle (avec précaution !), marteau burineur.
- Profondeur de retrait nécessaire : Minimum 2 fois la largeur du joint.
- Nettoyage minutieux des joints : Brosse métallique, aspirateur, eau.
Préparation de la surface de la brique
Une fois le mortier défectueux retiré, il est essentiel de préparer la surface des briques à recevoir le nouveau mortier. Cette étape consiste à nettoyer les briques à l’aide d’une brosse, d’eau et d’un détergent doux si nécessaire. Il est également recommandé d’humidifier les briques avant l’application du mortier, afin d’améliorer l’adhérence. Enfin, il est conseillé de protéger les zones environnantes à l’aide de ruban de masquage. Cette étape est cruciale pour assurer une bonne adhérence du nouveau mortier et éviter les problèmes d’infiltration.
Les techniques de jointoiement : pas à pas
Cette section vous guidera à travers les différentes étapes du jointoiement, de la préparation du mortier à la finition des joints. Vous apprendrez les techniques appropriées pour appliquer le mortier de manière uniforme et obtenir un résultat esthétique et durable. Le choix de la technique dépendra du type de joint souhaité et de l’état du mur.
Préparation du mortier
La préparation du mortier est une étape cruciale qui influence directement la qualité du jointoiement. La consistance idéale du mortier est pâteuse mais pas trop liquide. L’utilisation d’un malaxeur est conseillée pour les grandes surfaces, car elle permet d’obtenir un mélange homogène et uniforme. Il est également important de respecter un temps de repos du mortier, afin de permettre l’hydratation des différents composants. La consistance idéale est celle d’une pâte à tartiner épaisse. Respectez les dosages indiqués sur l’emballage du mortier pour un résultat optimal.
Application du mortier
L’application du mortier peut se faire à l’aide d’une truelle à joints ou d’une poche à joints. La truelle à joints est plus adaptée aux petites surfaces et aux joints étroits, tandis que la poche à joints permet d’appliquer le mortier plus rapidement et de manière plus précise sur les grandes surfaces. Quelle que soit la méthode choisie, il est important de remplir complètement les joints sans laisser de vides et de travailler par petites sections pour éviter que le mortier ne sèche trop vite. L’utilisation d’un platoir permet de lisser le mortier et d’obtenir une surface uniforme.
Voici quelques astuces pour un mortier de jointoiement plus maniable et facile à appliquer : vous pouvez ajouter un adjuvant plastifiant au mortier, afin d’améliorer sa plasticité et sa capacité à adhérer aux briques. Vous pouvez également utiliser un mortier pré-mélangé de qualité, qui contient déjà les adjuvants nécessaires. Enfin, vous pouvez humidifier légèrement les briques avant l’application du mortier, afin d’améliorer son adhérence et d’éviter que le mortier ne sèche trop rapidement. Ces astuces permettent d’améliorer la maniabilité du mortier et de faciliter son application.
Finition des joints : le secret d’un aspect professionnel
La finition des joints est une étape essentielle pour donner un aspect professionnel à votre jointoiement. Le moment idéal pour la finition est lorsque le mortier commence à durcir mais reste malléable. Différents outils peuvent être utilisés pour la finition, tels que le fer à joint et la brosse à joints. Le fer à joint permet de lisser et de compacter le mortier, tandis que la brosse à joints permet de créer une texture uniforme.
Il est important de respecter le style architectural du bâtiment lors de la finition des joints. Par exemple, un joint concave est plus adapté à un bâtiment moderne, tandis qu’un joint en retrait est plus adapté à un bâtiment ancien. La finition permet d’harmoniser l’aspect du jointoiement avec le style du bâtiment. Différentes techniques de finition peuvent être utilisées, telles que le lissage, la compression et le brossage. La technique choisie dépendra de vos préférences personnelles et du style architectural du bâtiment.
Technique de Finition | Description | Avantages | Inconvénients |
---|---|---|---|
Lissage | Utilisation d’un fer à joint pour lisser la surface | Aspect propre et uniforme | Peut être glissant si trop lisse |
Compression | Compression du mortier avec un outil approprié | Densifie le mortier, améliore l’étanchéité | Peut modifier la couleur du mortier |
Brossage | Utilisation d’une brosse pour texturer la surface | Aspect rustique et texturé | Peut retenir la saleté |
Nettoyage des surfaces
Une fois la finition des joints terminée, il est important de nettoyer les surfaces pour éliminer les résidus de mortier sur les briques. Cette étape doit être réalisée avec précaution, afin de ne pas endommager les joints fraîchement réalisés. Il est conseillé d’utiliser une brosse douce et une éponge humide pour nettoyer les briques. L’utilisation d’un jet d’eau à basse pression peut également être envisagée, mais avec précaution. Il est important de ne pas utiliser d’acide chlorhydrique, car il risque de dégrader la brique et le mortier. Enfin, il est recommandé de protéger les joints fraîchement réalisés de la pluie et du soleil direct pendant plusieurs jours. Une bâche de protection peut être utilisée pour protéger les joints des intempéries.
Erreurs courantes à éviter lors du rejointoiement brique et conseils de pros
Cette section vous met en garde contre les erreurs les plus fréquentes à éviter lors du jointoiement de briques et vous offre des conseils pour garantir la réussite de votre projet de rejointoiement brique extérieur. En évitant ces erreurs, vous maximiserez la durabilité et l’esthétique de votre mur.
Les erreurs à ne pas commettre
- Utiliser un mortier inadapté (trop riche en ciment).
- Ne pas préparer correctement la surface.
- Appliquer le mortier par temps trop chaud ou trop froid.
- Ne pas humidifier les briques.
- Laisser des vides dans les joints.
- Nettoyer les briques trop tôt ou trop tard.
Une erreur fréquente est d’utiliser un mortier trop riche en ciment, ce qui le rend rigide et susceptible de fissurer. La température est aussi un facteur essentiel : l’application par temps chaud entraîne un séchage trop rapide, compromettant l’adhérence. Oublier d’humidifier les briques, c’est compromettre l’adhérence du mortier. Laisser des vides dans les joints diminue la résistance du mur aux infiltrations. Un diagnostic initial est donc recommandé pour éviter ces erreurs et garantir un résultat durable. Pensez à faire appel à un professionnel pour un diagnostic précis.
Conseils de professionnels
- Choisir le bon type de mortier en fonction du type de brique et du climat.
- Travailler par temps sec et modéré.
- Utiliser un hydrofuge joints brique pour protéger les joints.
- Entretenir régulièrement les joints (nettoyage, réparation des petites fissures).
Un professionnel expérimenté en jointoiement de briques recommande de toujours „privilégier un mortier à base de chaux pour sa souplesse et sa capacité à respirer, ce qui est essentiel pour la durabilité des joints“. Il insiste également sur l’importance de travailler par temps sec et modéré et de protéger les joints avec un hydrofuge joints brique pour prévenir les infiltrations d’eau. L’entretien régulier, incluant le nettoyage et la réparation des petites fissures, est la clé pour prolonger la durée de vie du jointoiement. Pour trouver un professionnel qualifié, consultez l’annuaire des artisans certifiés de votre région.
Matériaux et outillage : un guide d’achat pour le rejointoiement brique apparente
Cette section vous propose un guide d’achat des matériaux et de l’outillage nécessaires pour le jointoiement de briques. Vous y trouverez des informations sur les différents types de mortiers, de sables et de chaux disponibles sur le marché, ainsi que sur les outils essentiels pour réaliser un jointoiement de qualité. Pour un résultat optimal, privilégiez des matériaux de qualité et des outils adaptés à vos besoins. Vous pouvez trouver des conseils d’achat sur des sites spécialisés comme Bricorama ou Leroy Merlin.
Les matériaux : choisir les bons produits
- Mortier (types, marques, prix).
- Sable (types, granulométrie).
- Chaux (types, avantages).
- Hydrofuge joints brique (types, applications).
Le coût des matériaux dépend de la qualité et de la marque. Selon une étude de prix réalisée en 2023, un sac de 25 kg de mortier peut coûter entre 15 et 30 euros. Le sable, lui, varie de 5 à 15 euros le sac, selon sa granulométrie. La chaux, essentielle pour la souplesse du mortier, se vend entre 10 et 25 euros le sac. Enfin, un hydrofuge de qualité coûte entre 20 et 50 euros le litre. Privilégiez les marques reconnues pour leur qualité et leur durabilité, comme Weber ou Parexlanko. Pour refaire joints brique soi-même, optez pour un mortier prêt à l’emploi, plus facile à manipuler.
L’outillage : investir dans la qualité
- Truelle à joints.
- Poche à joints.
- Fer à joint.
- Brosse à joints.
- Burin, marteau, gratte-joint.
- Meuleuse d’angle (si nécessaire).
- Malaxeur (si nécessaire).
Pour le jointoiement de briques, l’investissement dans des outils de qualité est essentiel pour un travail précis et durable. Un ensemble d’outils de base, incluant une truelle à joints, un fer à joint et une brosse, coûte généralement entre 30 et 50 euros. Pour les travaux plus importants, l’acquisition d’une meuleuse d’angle (environ 80 à 150 euros) et d’un malaxeur (100 à 200 euros) peut s’avérer judicieuse pour faciliter et accélérer le processus. Pour le rejointoiement brique ancienne, l’utilisation d’outils adaptés est primordiale pour ne pas endommager les briques fragiles. L’Ademe propose aussi des guides de bonnes pratiques lors de travaux de rénovation.
Voici une estimation du budget nécessaire pour s’équiper correctement :
Outil | Prix estimé (EUR) |
---|---|
Truelle à joints | 10 – 20 |
Fer à joint | 10 – 20 |
Brosse à joints | 5 – 10 |
Burin, marteau, gratte-joint | 20 – 40 |
Meuleuse d’angle (si nécessaire) | 80 – 150 |
Malaxeur (si nécessaire) | 100 – 200 |
Entretien et réparation : préserver la durabilité du jointoiement et éviter les joints briques poreuses
Cette section vous donne des conseils pour entretenir et réparer vos joints de brique afin de préserver leur durabilité et leur esthétique. Un entretien régulier et des réparations rapides permettent de prévenir les problèmes plus importants et de prolonger la durée de vie de votre jointoiement. Un entretien adéquat permet également d’éviter les joints briques poreuses, qui peuvent causer des infiltrations d’eau et des dégradations structurelles.
Nettoyage régulier : une habitude à prendre
Le nettoyage régulier des joints de brique est une habitude simple qui peut faire une grande différence en termes de durabilité et d’esthétique. Il est recommandé d’utiliser une brosse douce et de l’eau savonneuse pour nettoyer les joints. Évitez les produits chimiques agressifs, qui peuvent endommager le mortier. Un nettoyage tous les 6 mois permet de prévenir l’accumulation de saleté et de mousse. L’utilisation d’un nettoyeur haute pression est déconseillée, car elle peut endommager les joints.
Réparation des petites fissures : agir rapidement
Les petites fissures dans les joints de brique peuvent apparaître avec le temps, en raison des mouvements du bâtiment et des variations climatiques. Il est important d’agir rapidement pour réparer ces fissures, afin d’éviter qu’elles ne s’aggravent et ne causent des infiltrations d’eau. Vous pouvez utiliser un mastic pour jointoiement pour réparer les petites fissures. Suivez les instructions du fabricant pour une application correcte. Pour une réparation durable, privilégiez un mastic de qualité, résistant aux intempéries et aux UV.
Inspection annuelle : prévenir les problèmes
Une inspection annuelle de vos joints de brique est recommandée pour prévenir les problèmes plus importants. Vérifiez l’état des joints et réparez les zones endommagées. Surveillez les signes d’humidité, tels que les taches ou la moisissure. Une inspection régulière permet de détecter les problèmes à un stade précoce et de prendre les mesures correctives appropriées. N’hésitez pas à faire appel à un professionnel pour une inspection approfondie.
Quand faire appel à un professionnel ?
Dans certains cas, il est préférable de faire appel à un professionnel pour le jointoiement de briques. Si vous constatez des dégâts importants, tels que des fissures profondes ou un effritement généralisé du mortier, il est recommandé de faire appel à un professionnel. De même, si vous constatez des problèmes structurels, tels que des briques qui se descellent, il est important de faire appel à un professionnel. Enfin, si vous manquez de compétences ou de temps, il est préférable de confier le jointoiement à un professionnel. Un professionnel pourra réaliser un diagnostic précis et vous proposer des solutions adaptées à votre situation.
Un jointoiement durable pour vos murs en briques et un bon type de joint brique
Le rejointoiement de briques est un investissement qui valorise votre propriété et la protège contre les dommages liés à l’humidité et aux intempéries. Choisir le bon type de joint brique est donc essentiel. En suivant les techniques et les conseils présentés dans cet article, vous serez en mesure de réaliser un travail de qualité, qui durera de nombreuses années. N’oubliez pas que la préparation, le choix des matériaux et l’application soignée sont les clés d’un jointoiement réussi. Selon une étude récente, les travaux sur la maçonnerie représentent en général 10% du prix de la maison. Pour plus d’informations sur le coût d’un rejointoiement, vous pouvez consulter des guides de prix en ligne.